Haut-Uélé/Tension de Mege à Watsa, une messe noire derrière cette nébuleuse montée de toutes pièces par les illégaux
Il s’est observé il y a 48 heures, une série de tensions à MEGE, village situé dans la zone B du périmètre minier de la société aurifère Kibali Gold Mine, ce, sur base d’un permis d’exploitation.
Pour rappel, la première délocalisation qui concernait les véritables personnes affectées par le projet de cette mine à cette zone a eu lieu en 2011 et avait déjà bénéficié de tous les avantages y relatifs à savoir, la compensation financière, un nouveau lotissement dans la nouvelle cité KOKIZA vers DOKO 2, un domaine privé de Kibali Gold Mine.
Malheureusement, aussitôt que les anciens occupants avaient vidé le lieu, les gens commençaient à venir s’y installer clandestinement sans titre de propriété ni autorisation, pis est, avec idée d’obtenir les mêmes avantages que les premiers.
C’était avec un désaccord total de la société KGM, s’appuyant sur la légistique congolaise en la matière.
Pour des raisons humanistes et humanitaires, le Gouvernement provincial du Haut-Uélé a accepté de remettre à chaque occupant illégal une assistance de 500$, des tôles, des chevrons, des clous, des madriers et autres matériaux de construction, y compris une parcelle à DOKO II.
C’est dans cet espace que les opérations se poursuivent et chaque case est détruite par le propriétaire lui-même pour marquer sa totale adhésion à ce processus qui est également salué par les autorités locales.
Une décision saluée à sa juste valeur par plus de 70% de ces compatriotes concernés.
Cependant, une poignée d’individus bien identifiés jouent aux malins en transformant cette situation en fonds de commerce, une nébuleuse éhontée qui ternit non seulement l’image de la province, mais aussi qui cherche à frustrer les investisseurs contrairement à la politique du Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo qui a initié autant de réformes pour assainir le climat des affaires sur toute l’étendue de la République, pourtant le Haut-Uélé est connu depuis des lustres comme l’oisis de paix et de quiétude légendaire.
La malignité de ces derniers, les a poussés à en acquérir une, deux ou plusieurs parcelles dans l’illusion de gagner de la part de la société, une somme faramineuse soi-disant d’indemnisation allant de 20.000 jusqu’à 100.000 $.
Trouvant le gouvernement provincial dans l’application de sa décision pourtant saluée par les paisibles occupants de ladite zone, ils se sont plutôt livrés dans une démarche de diabolisation, de manipulation et de la campagne fortement médiatique contre l’opération, contre la société Kibali et contre le Gouverneur Jean Bakomito lui-même lui proférant des invectives, publiant des dénigrements sur les réseaux sociaux, distillant des mensonges cousus au fil blanc pour le mettre en disgrâce avec l’opinion dans l’objectif de bloquer l’opération.
Il sied de signaler que la cérémonie y relative s’était bien déroulée à Watsa devant toutes les parties, notamment, les Députés provinciaux, les Autorités Coutumières, la Synergie des Sociétés Civiles, le Représentant de la Jeunesse, les habitants concernés de MEGE et beaucoup d’autres couches de la population ce, à leur grande satisfaction.
Il n’y a jamais eu ni déguerpissement, ni destruction méchante à Megé tels qu’insinué par les fauteurs en eaux troubles. Pendant ce temps, le Gouverneur de province Jean Bakomito Gambu a pris toute les dispositions pour restaurer l’autorité de l’État.
A suivre.
MM
