Tshopo/Tout savoir sur la crise au sein de l’ISC/Kisangani
Cessation d’activités académiques à l’Institut Supérieur de Commerce, ISC/Kisangani depuis le 17 août 2023. Cette situation préoccupe au plus haut point plusieurs boyomaises et boyomais.
La rédaction de votre média en ligne a été contactée à ce sujet par plusieurs personnes indignées par cette crise qui stoppe net le bon déroulement du calendrier académique 2022-2023 avec tous les risques que courent les innocents étudiants.
Il faut le dire, les violons ne s’accordent pas entre le DG et les autres membres du Comité de gestion.
La goûte qui a fait déborder le vase c’est lorsqu’il a été constaté des chamailleries entre le Secrétaire Général Administratif et le Directeur Général au bureau de ce dernier.
Quelques minutes plus tard, s’en suivra une déclaration attribuée aux trois corps ne s’étant pas préalablement réunis pour concevoir et valider ladite déclaration, nous renseignent nos sources. C’est au cours d’une réunion des scientifiques pour préparer le conseil de l’institut que quelques membres ont surgi avec la déclaration qui était lue, à la surprise de beaucoup d’autres. Ce qui laisse à croire que cette déclaration était plutôt produite nuitamment selon les rumeurs qui circulaient la veille, selon les mêmes sources.
Il faut signaler que ce jour, le 17 août 2023 a coïncidé avec la tenue de la Conférence Grand Public animée par le Professeur Émile Bongeli Yeikela Ya Ato autour du thème : Mondialisation pour le Développement en Afrique. Assises qui rassemblaient plusieurs scientifiques et étudiants, mais qui ont été interrompues brutalement par une dizaine de manifestants qui se seraient dirigés vers le Conférencier, le Prof. Émile Bongeli.
A la suite de la déclaration, les bureaux de certains membres du Comité de gestion ont été scellés par ces personnes, malheureusement, n’ayant ni compétences, ni mandat, si l’on en croit les mêmes sources, l’on aurait agressé le Secrétaire Général Académique devant son bureau, poursuivent-elles.
Dans leur déclaration, les corps académique, scientifique et administratif ont émis leurs critiques en l’encontre du comité de gestion à plusieurs niveaux notamment, la gestion de finances, le secteur académique, le secteur administratif et le secteur de la recherche.
A en croire cette déclaration, la gestion est calamiteuse caractérisée par des décaissements incontrôlés par les membres du comité de gestion sans respect de la procédure en la matière, l’opacité dans la gestion financière, etc.
Sur le plan académique, l’on décrie une incompétence généralisée dans la gestion des affaires académiques, notamment l’absence du calendrier académique, tandis que sur le plan administratif, ils ont dénoncé l’usurpation du pouvoir dans l’engagement des dépenses, plusieurs retraits de fonds restés injustifiés etc., aucune initiative visant à assurer la promotion de la recherche.
Enfin, les corps académique, scientifique et administratif dénoncent le manque de cohésion au sein du comité de gestion, non-participation de certains membres aux réunions du comité de gestion, non-tenue des conseils de section et celui de l’institut.
Ainsi, les trois corps exigent du ministère de l’ESU, le remplacement du Comité de gestion, l’audit de la gestion financière sous leur mandat et que le ministre tienne compte des compétences internes dans la nomination des membres du nouveau Comité de gestion.
A ce niveau, nos sources recoupées, sur le plan financier, aucun rond ne peut être décaissé sans la signature du DG.
Quant aux affaires académiques, le calendrier est bel et bien là depuis le 03 mars 2023 comme en témoigne le cahier-registre de transmission vu par nos limiers.
Les mêmes sources précisent qu’il y a certaines autorités qui viseraient la gestion de l’Unikis et de l’IBTP. Ainsi, il fallait à tout prix créer des troubles qui pourront toucher ces institutions et pousser le ministre de nommer les nouveaux membres des Comités de Gestion tant à l’ISC, à l’IBTP qu’à l’Unikis.
Nous avons tenté de joindre le Directeur Général de l’ISC et d’autres membres du Comité de Gestion, chacun a déclaré qu’il n’est pas disponible de recevoir la presse pendant ce moment de crise.
Pour leur part, au stade actuel, les étudiants réclament la reprise des cours et la reconduction du calendrier académique en cours afin de sauver l’année académique 2022-2023.
Dossier à suivre.
Rédaction