Kisangani / Les 4 places des martyrs, l’absence d’un salon politique : Débat d’historiens lancé par le VG Maurice Abibu Sakapela

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Kisangani / Les 4 places des martyrs, l’absence d’un salon politique : Débat d’historiens lancé par le VG Maurice Abibu Sakapela

Tout est parti d’une observation pendant plusieurs années de la succession des événements politiques en ville de Kisangani, jadis chef-lieu la province orientale, aujourd’hui, de la province de la Tshopo.

Illustration de quelques leaders de la Tshopo à Kinshasa. Photo OI.

Maurice Abibu Sakapela s’est exprimé dans une exclusivité accordée à www.orientaleinfo.com le mardi 21 juillet 2020.

Pourquoi les places des martyrs ?

Rappelons que chaque 04 janvier de l’année est une journée dédiée aux martyrs de l’indépendance. Et la ville de Kisangani n’est pas en reste.

A ce stade, le vice-gouverneur Maurice Abibu Sakapela Bin Mungamba a fait allusion à cette triste histoire ayant abouti aux places des martyrs à Kisangani.

Il a précise que la ville de Kisangani a quatre places des martyrs à savoir celle située en diagonal de la grande poste de Kisangani, le stade Lumumba, le bassin de natation de l’Université de Kisangani et le Fleuve Congo.

Là, à l’époque de la rébellion des Mulele, la ville de Kisangani avait assisté à des assassinats répétitifs et solennels de ses dignes fils en pleine cérémonie organisée devant leurs propres frères, leurs femmes et leurs enfants, avec des gongs et des sons de tam-tam.

Pour le vice-gouverneur Abibu Sakapela Bin Mungamba, c’était une triste époque que la ville de Kisangani aura connue en sus de la guerre des six jours car, cette rébellion avait réussi d’effacer les traces des vrais et grands leaders de la Tshopo, mieux, de l’ancienne province orientale, notamment Bondekwe, Pele, Songolo, etc., ces hautes personnalités d’heureuse mémoire ayant participé dignement à la lutte pour l’indépendance de la RDC.

Le comble, a-t-il regretté, est que ces martyrs de l’indépendance étaient dénoncés et livrés aux rebelles par leurs propres frères dont certains participaient au crime en train d’ ovationner les assassins.

Ce qui ne s’est passé dans aucune ville de la RDC.

Ceci est à la base de l’absence tant décriée des leaders et des personnalités référentielles contrairement à d’autres ville de la république.

Pourquoi l’absence d’un salon politique ?

Ici, le vice-gouverneur de la province de la Tshopo a fait allusion à cette récente crise interinstitutionnelle qui est partie de la motion de défiance contre le ministre provincial de la santé jusqu’à la motion de censure ayant déchiré l’Assemblée et l’exécutif.

Pour lui, si la province avait une personnalité référentielle capable de fédérer tout le monde, les violons s’accorderaient déjà entre les deux institutions et l’affaire ne prendrait pas les étapes judiciaires.

Une réalité vivante, mais à regretter et à corriger avec les aînés qui sont à Kinshasa et à Kisangani. Maurice Abibu Sakapela Bin Mungamba en appelle à la vraie unité des fils et filles de la Tshopo contrairement à une sale habitude qui a élue domicile depuis un temps, habitude caractérisée par des mensonges alimentaires, la haine, la jalousie et la médisance gratuite.

Il a imploré finalement le débat des historiens pour éclairer davantage la lanterne.

Aimons réellement la Tshopo a-t-il conclu.

Mbuyi Mukadi.

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