Développement concret de la Tshopo, Pitchou Liete propose des cures pansives

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Développement concret de la Tshopo, Pitchou Liete propose des cures pansives

Préoccupé de ce qu’il qualifie de la stagnation du développement de la province de la Tshopo, monsieur Pitchou Liete Boyeye propose des pistes de solution, pistes dont le socle reste la volonté politique.

Il l’a dit à orientaleinfo.com ce jeudi 02 juillet 2020 au cours des échanges téléphoniques de Bunia où il séjourne.

Pitchou Liete Boyeye. Photo DT.

Pour lui, la stagnation de l’élan de développement est due aux problèmes de moyens financiers, c’est-à-dire, une faible mobilisation des recettes provinciales, la modicité et la disparité dans l’octroi des rétrocessions venant de Kinshasa dites recettes à caractère national, mais face aux multiples défis à relever.

D’où, il faut panser les plaies qui tuent à petit feu la régie financière notamment en mettant fin aux anti valeurs entre autre, le coulage des recettes, les trafics d’influence, la fraude etc., et avoir le courage de réclamer la régularité dans l’octroi des recettes à caractère national dénommées péjorativement, rétrocession.

A cet effet, ces recettes seront mises à profit pour le désenclavement réel de tous les territoires qui composent la Tshopo partant de la ville de Kisangani, afin de faciliter les échanges commerciaux et la fluidité dans les déplacements des personnes et de leurs biens, afin de permette l’évacuation des produits agricoles d’une agglomération à une autre jusqu’à la ville de Kisangani et vice versa.

Au regard de la pénurie répétitive en carburant, il pense qu’il reste impérieux de faciliter et d’encourager l’implantation des stations service tout en veillant sur la stabilité du prix. A ceci, il ajoutera la nécessité de créer des dépôts pharmaceutiques dans tous les territoires pour lutter contre des effets placebo dans nos territoires.

La réhabilitation et le renforcement des capacités de la centrale hydroélectrique de Tshopo 2 qui reste un problème réel doivent faire objet des lobbyings auprès du gouvernement de la république et des bailleurs de fonds en vue des solutions durables et desservir les boyomais en dessertes électriques sans lesquelles, le développement sera toujours utopique. A ceci, il n’est pas un péché d’y associer de bons projets réalistes d’mplantation de l’énergie par le système de panneaux solaires dans tous les territoires de la province. L’eau étant la vie, penser implanter des bornes fontaine dans tous ces territoires.

La réhabilitation du stade Lumumba ne devrait pas être le cadet des soucis, parce que c’est un cadre par excellence d’encadrement des jeunes. D’où, un besoin d’ailleurs, d’en ériger d’autres en territoires.

A suivre.

Rédaction

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