Nomination des mandataires publics, Pitchou Liete Boyeye dénonce le nième oubli de la Tshopo
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Nomination des mandataires publics, Pitchou Liete Boyeye dénonce le nième oubli de la Tshopo
Le mercredi 10 juin 2020, le président de la république a signé un certains nombre d’ordonnances portant nomination des mandataires de certaines entreprises publiques.
A titre d’exemple, José Makila est désigné président du conseil d’administration de la Sctp avec comme DG, monsieur Franklin Mabaya, alors que la Ligne Maritime Congolaise connaît désormais monsieur Lambert Mende Omalanga comme PCA et Cédric Tshisanying comme DG. Victor Ntumba est désigné DG de l’OVD avec comme adjoint, Piko Mwepu.
A la caisse nationale d’épargne du Congo, Cadeco, le PCA est dorénavant Bopila Hussan Moja, alors que Emmanuel Nalikola est désigné DG.
A la DGI, Barnabé Mwamba est directeur général et André Ngoy, directeur général adjoint.
La RVA a vu son directeur général Abdallah Bilenge être reconduit, et Bienvenue Liota Njoli sera nommé PCA de cette régie en remplacement d’un fils de la Tshopo, le professeur Emille Bongeli Yaikela Yaato.
Ce faisant, un fils de la Tshopo est monté au créneau en dénonçant l’oubli total de la plus grande province de la république dans cette scierie de nomination.
Pitchou Liete rappelle avec amertume le non-respect de la notion de la représentativité nationale dans le gouvernement actuel dans lequel la Tshopo n’a qu’un seul ministère alors qu’il y a des provinces représentées les unes par 3, les autres jusqu’à plus de 5 ministres et/ou vice-ministres.
Occasion pour Pitchou Liete d’appeler à l’éveil des tshopolais car à cette allure, la Tshopo ne sera nulle part dans les instances nationales de prise de décision et son développement ne sera que de nom et un pire slogan.
Cet ancien candidat au gouvernorat de la province de la Tshopo exhorte les sénateurs et députés nationaux de hausser le ton, de rappeler le premier ministre et le chef de l’État que la Tshopo est une partie à part entière de la RDC et elle ne doit pas subir la marginalisation, la stigmatisation et l’oubli total pendant tous les enjeux politiques.
Mbuyi Mukadi
