Kisangani/Régnant en « maître » dans la Tshopo, le tout-puissant Abibu casse le bureau de Walle, fâché, le parquet le scelle sous l’oeil impuissant du roi finissant
Kisangani/Régnant en « maître » dans la Tshopo, le tout-puissant Abibu casse le bureau de Walle, fâché, le parquet le scelle sous l’oeil impuissant du roi finissant
Nous sommes jeudi 11 août 2022, le supposé détenteur du titre de propriété de la province de la Tshopo Maurice Abibu Sakapela Bin Mungamba quitte son bureau pour celui jadis occupé par Maître Walle Lufungula Louis-Marie, alors Gouverneur de province, son titulaire.
Objectif : Casser à la cavalière, sans vergogne et sans demander l’avis de qui que ce soit, en l’absence de l’OPJ ou de l’Huissier de justice. Un peu comme un propriétaire d’une parcelle qui peut tout faire à tout moment dans sa propre maison.
En effet, le plus puissant de la plus vaste province de la République Démocratique du Congo Maurice Abibu Sakapela n’a pas maîtrisé son toupet et est allé casser le bureau à l’insu de la vigilance des services.
Il avait commencé à pousser certains agents du Gouvernorat à cette galéjade 4 jours révolus avant cette forfaiture, sans que personne ne s’exécute et n’optempère un ordre mal donné par roi finissant soupirant les derniers airs des dernières heures de l’ère d’un règne d’autant d’heurts contre les pairs.
Ce n’est qu’entre 16h et 17h que le géant de la Tshopo va s’imposer, taper du poing sur la table et prendre de force quelques agents du Gouvernorat, les amener droit vers le bureau qu’occupait Walle Lufungula Louis-Marie pour casser les portes et y accéder.
Ainsi, ils ont changé serrures et clés et emporter plusieurs faits avant de refermer la porte. Alerté, le Procureur s’y est rendu le même jour tard dans la soirée, il a constaté le fait et a jugé bon de revenir le le demain pendant la journée avec d’autres acteurs des services spécialisés.
Ce vendredi 12 août 2022, une grande commission est descendue sur le lieu pour constater. Il s’est agi du Procureur Général, de quelques membres des services spécialisés, quelques éléments de la police, les membres du service de l’intendance du Gouvernorat, d’un avocat de maître Walle Lufungula Louis-Marie et de son Secrétaire Particulier.
Après enquêtes sur le lieu, l’on a constaté que les deux sacs contenant documents et autres biens de valeur de Maître Walle Lufungula Louis-Marie étaient parterre, ouverts et à moitié vidés, documents et autres biens emportés, le petit frigo porté disparu, pire et honteux, des rideaux arrachés, des tasses, cuillères, fourchettes, des assiettes amenées à une destination inconnue.
Après avoir tout constaté, la commission a laissé la charge au parquet. Celui-ci a immédiatement scellé le bureau jusqu’à nouvel ordre en attendant l’issue des enquêtes.
Pendant ce temps, les langues se délient à travers la ville et chacun commente l’acte du tout-puissant Abibu en sa manière, les réseaux sociaux explosent, les internautes et les surfeurs se meuvent et les questions s’en suivent : Qu’est-ce qu’Abibu est allé réellement chercher dans l’ancien bureau de son Chef ? Pourquoi il convoitait ce bureau ? Pourquoi seulement aujourd’hui à la veille de la remise et reprise ? Quelle motivation pour emporter les documents de la province à une destination inconnue ? Pourquoi se rabaisser jusqu’à amener les rideaux, les cuillères, les fourchettes ? Est-ce un acte de sabotage de la Tshopo ou la rancoeur contre un frère?
À ce stade, les enquêtes se poursuivent. Néanmoins, une autre opinion se pose la question de savoir s’il faudra réellement que l’honorable Madeleine Nikomba nouvelle Gouverneure de la Tshopo travaille paisiblement dans un bureau dont la porte a été cassée sans un seul OPJ en présence, pour des raisons obscures et inavouées qui ouvrent la voie aux suspicions magicoreligieuses ou des soupçons de vouloir faire perdre les traces financières de la province et/ou des projets ou documents importants de manière à clouer les nouvelles autorités au pilori, surtout que les documents de remise et reprise entre Walle et Bosenge seraient aussi emportés pour que la nouvelle équipe n’ait aucune idée sur le nombre de véhicules acquis par la province, combien dotés par la Monusco à son départ et autres biens de la province.
Les responsables des services présent à ce lieu avaient travaillé sans relâche de 09h à 17h dans le souci de rétablir la vérité.
La chute d’un roi finissant ou d’un géant atrophié ne devrait pas sombrer une province géante comme la Tshopo.
A suivre.
MM.