Kisangani / Situation hygiénique et sanitaire catastrophique à l’abattoir public, population en danger, Hon. Dedosh Lusangi vient à la rescousse

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Kisangani / *Situation hygiénique et sanitaire catastrophique à l’abattoir public, population en danger, Hon. Dedosh Lusangi vient à la rescousse*

Depuis plusieurs mois, l’abattoir de Kisangani situé dans la commune de Mangobo fonctionne dans des conditions hygiéniques catastrophiques et inacceptables.

Les bêtes abattues à cet abattoir le sont sans respect des conditions hygiéniques telles que recommandées par les règles en la matière. Et pour cause, l’eau de la Regideso ne coule plus sur ses tuyaux depuis plusieurs mois aujourd’hui, hormis la vétusté qui le hante et insalubrité qui le gangrène. D’où, après avoir les avoir abattues, les bêtes sont lavées par les eaux de puits, de ruisseaux ou de pluie, à même le sol ou à même les pavements, avec tout ce que cela a comme conséquences néfastes sur la santé des consommateurs que nous sommes.

Aussitôt alerté, soucieux de la santé de ses électeurs, en sus du souci qu’il a du développement de son Kisangani natal, l’honorable Dedosh Aziz Lusangi est descendu sur le lieu pour s’imprégner de la cette situation rocambolesque et insupportable. Accueilli comme un messie par les responsables de cet abattoir, les vendeuses et vendeurs de viandes de vaches longtemps abandonnés à leur triste sort depuis la nuit des temps, le Député provincial élu de Kisangani-ville Dedosh Lusangi a eu droit non seulement aux ovations, mais aussi aux informations claires pouvant lui permettre de les faire sortir du gouffre.IMG-20211120-WA0231

S’adressant à leur élu, ces compatriotes ont fait savoir que l’abattoir est victime de coupure d’eau de la Regideso depuis plusieurs mois suite à l’impaiement de ses factures par la mairie de la ville qui a la gestion dudit abattoir. Factures évaluées à plus de 24.000.000 de FC.

Très révolté, l’honorable Dedosh Aziz Lusangi n’en revient pas, sachant que la mairie collecte les fonds de ces paisibles citoyens.IMG-20211120-WA0229

Comment le Maire de la ville peut prendre une si grande et sensible situation à la légère, pourtant c’est des vies de ses concitoyens qui en dépendent, s’est-il interrogé. A cette période pendant laquelle la Tshopo est secouée par autant d’épidémies, notamment la méningite à Banalia etc., comment une autorité peut-elle être si insensible et indifférente face à un problème d’insalubrité et de manque d’hygiène publique dans une entité qui nourrit les boyomais (elle y commode), de surcroît, qui lui génère des recettes? a regretté un habitant de Mangobo qui exprimait son indignation avec ferveur à son élu.

Comme il est dans ses habitudes, il ne quitte pas un problème sans y apporter solutions, l’honorable Dedosh Aziz Lusangi s’est rendu tour à tour à la Regideso et à la Mairie de la ville de Kisangani.

A la Regideso, le Directeur intérimaire a fait savoir à l’elu du peuple que son entreprise est arrivée à la phase de la coupure après avoir épuisé toutes les étapes face à une mairie insolvable qui a accumulée plus de 24.000.000 FC sans se déranger même si cet abattoir est générateur des recettes. Dedosh Aziz Lusangi a usé de son poids de représentant du peuple tout en mettant la main dans la poche pour persuader le Directeur intérimaire de la Regideso de recouvrir l’eau à ce lieu d’une importance capitale pour la ville de Kisangani qu’est l’abattoir. Chose faite, l’eau fût réouverte sous les applaudissements de cette population qui se sentait désespérée et abandonnée comme si elle vivant dans la planète Jupiter, loin de la terre.20211121_111529

De là, l’élu de la ville de Kisangani est allé rencontrer le Maire de la ville, le ramenant devant ses responsabilités et lui demandant de prendre ce problème à bras-le-corps car la santé de la population, celle des députés, celle du Gouverneur, celle des visiteurs, celle de lui-même Jean-Louis Alaso, celle des Bourgmestres, bref, celle de toute la population boyomaise en dépendent.

Le Député Dedosh Aziz Lusangi a condamné les petits marchés clandestins au niveau du PK 11 route Alibuku où certaines personnes se lancent dans l’abattage illicite et illégal sans aucun respect de la procédure au risque et péril de la paisible population.

Il n’a pas manqué de fustiger la vétusté dans laquelle se trouve cet abattoir et a promis d’interpeller l’exécutif provincial qui, depuis quelques semaines, avait lancé les travaux de réhabilitation, en vain.

La santé n’a pas de pris, la santé n’a que des coûts et des coups.

A suivre.

MM.

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