14 November 2024

Kisangani / L’usage abusif du Complexe Sportif de Kisangani (Hawaï), la Bralima accusé d’étouffer l’avenir des jeunes talents en tennis

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Kisangani / L’usage abusif du Complexe Sportif de Kisangani (Hawaï), la Bralima accusée d’étouffer l’avenir des jeunes talents en tennis

La ville de Kisangani et ses habitants s’intéressant aux jeux de tennis s’en prennent à la Bralima / Kisangani depuis aujourd’hui plusieurs années pour avoir rendu au néant les sports de tennis.

La Bralima est reprochée d’avoir installé ses bistrots, restaurants et autres activités de loisirs au sein du Complexe Sportif de Kisangani communément appelé Hawaï au mépris des clauses du contrat qui la lie avec la mairie de la ville de Kisangani, par ricochet, avec la Division provinciale des sports et l’entente urbaine de tennis.

Pour rappel, depuis l’époque pendant laquelle la Bralima était dirigée par son DS Simon Mambu (paix à son âme), étant lui-même joueur de tennis, ayant constaté que le Complexe Sportif de Kisangani, vaste qu’il était, avec plus de 8 terrains envahis par les herbes et servant d’asile pour des malfaiteurs et des lieux de violes et violences sexuelles contre les jeunes filles, il a pensé qu’il faudrait que l’Etat congolais qui en est propriétaire accepte de signer un contrat avec son entreprise dans un esprit gagnant-gagnant.

C’est-à-dire, la Bralima pourra occuper certains terrains en y érigeant ses activités commerciales, en contrepartie, elle devra s’occuper notamment de l’assainissement d’autres terrains dans le soucis de pérenniser les activités sportives dans la discipline de tennis à Kisangani, doter l’entente urbaine de tennis en équipements, et en matériels nécessaires quant à ce, selon les témoignages issus de l’entente.

Malheureusement, le constat est très amère. Les herbes y poussent comme dans une savane, envahissant les terrains et les mûrs, les serpents s’invitent à la fête surprenant les joueurs au terrain, les mûrs sont devenus trop sales aux allures des architectures datant de l’époque médiévale, carence en équipements, absence de raquettes, pas de balles, pas de cordages, pas de sponsoring, pas de compétition et du coup, les enfants qui s’intéressent à ladite discipline voient leur avenir être étouffé dans l’oeuf.

Le comble est que la Bralima qui devait occuper juste une partie de l’espace pour ses activités et sa publicité, chaque jour qui passe, elle occupe plus d’espace avec des bars, des terrasses et autres activités de loisirs jusqu’aux alentours proches des 2 terrains engendrant du bruit des musiques et autres cris des consommateurs de bière, oubliant que le tennis est un sport qui se joue dans le calme et dont le pratiquant aplus besoin de la concentration. Malheureusement, le nombre de terrasses et de bars s’ajoute tous les jours au risque de finir par occuper les 2 terrains encore opérationnels sur les 8.

Pourtant, lorsque ces enfants sont formés, il leur faut l’organisation des tournois tel que voulu par le contrat, afin qu’ils affirment leurs talents et évoluent à tous égards à travers le pays, l’Afrique et le Monde.

Malheureusement, actuellement, tout ça est piétiné par la Bralima qui, plus est, est allée plus loin jusqu’à installer ses activités aux alentours de seuls 2 terrains qui sont restés opérationnels à l’entente, en très mauvais état, bloquant ainsi l’évolution de cette discipline au coeur de la ville de Kisangani.

Signalons que le contrat prévoyait, en contrepartie de l’occupation des terrains à problème, en dehors de leur mise en valeur, la remise de 15 casiers de bière et/ou sucrée, afin de prendre en charge les travaux d’assainissement effectués par trois jardiniers, la dotation en équipements, le recyclage des jeunes talents, l’organisation des tournois, l’appui à la participation aux compétitions nationales ou internationales etc. Malheureusement, rien n’est fait par cette entreprise qui se fait autant de fric sur cet endroit, poursuivent nos sources.

Au stade actuel, il est demandé à la Bralima de respecter ses engagements vis-à-vis de l’Etat congolais pour sauver cette discipline qui est en voie de disparition dans la ville de Kisangani.

Joint au téléphone par Orientale Infos, le Directeur du Siège de la Bralima monsieur Lowe a qualifié le dossier de moins préoccupant pour lui.

A suivre.

MM.

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