Kisangani / Brillance dans la recherche scientifique, le Professeur Starmans Bofoe incite à la lecture et à l’écriture
Kisangani / Brillance dans la recherche scientifique, le Professeur Starmans Bofoe incite à la lecture et à l’écriture
La ville de Kisangani, particulièrement dans le monde de la science, connaît actuellement plus de l’énergie. Les rayons des bibliothèques à travers les universités et instituts supérieurs se nourrissent des nouveautés grâce à une production d’un fils du terroir qui mouille sa chemise pour publier à l’international.
Starmans Bofoe Lokangu, c’est son nom, il est Docteur en Droit, actuellement, Professeur Associé et Vice-doyen chargé de l’enseignement à la Faculté de Droit, hormis son statut du Conseiller Juridique de la Société Textile de Kisangani. Le Professeur juriste s’intéresse à la gouvernance sanitaire, au Droit fiscal et au Droit des affaires.
Trois de ses livres font parler d’eux tant dans les universités, les institutions supérieures que dans des salons politiques huppés de Kisangani, de Kinshasa et de l’arrière-pays, y compris l’Europe où il publie régulièrement.
Orientale Infos s’y est intéressé et a arraché une exclusivité avec l’auteur, le professeur Starmans pour ne pas le citer, qui s’est livré à lui (Orientale Infos) dans une ambiance bon enfant.
Le professeur a parlé tour-à-tour de ses trois ouvrages :
D’abord, LE DROIT À LA SANTÉ EN DROIT POSITIF CONGOLAIS :
Ici, pour lui, la question du droit à la santé reste une préoccupation majeure pour toute l’humanité au regard de son caractère fondamental du point de vue de rendre sa mise en œuvre étroite liée à d’autres droits humains et de faire dépendre sa réalisation notamment au droit aux soins de santé de qualité, à l’alimentation nutritive, au logement décent et salubre, au travail, à la vie, à l’environnement sain etc. Ainsi, a-t-il poursuivi, l’effectivité de ce droit en RDC se pose, car « la bonne santé » de chacun devient une utopie du fait de la non-création par l’Etat, des conditions de satisfaction des droits économiques et sociaux interdépendants au droit à la santé de la médecine traditionnelle.
Le présent ouvrage, a précisé le professeur Starmans Bofoe Lokangu, reste un véritable instrument d’interpellation des étudiants et professionnels du Droit, du législateur, ainsi que les autorités politiques et sanitaires, car la promotion de la santé publique doit intéresser tout être humain. L’ouvrage suggère donc des réformes législatives et administratives, en vue d’une mise en œuvre réussie de ce droit fondamental garanti.
Ensuite, LA CRIMINALITÉ PHARMACEUTIQUE EN RDC : Une véritable menace au droit à la santé.
L’auteur a affirmé que, pendant que l’humanité assiste passivement à la criminalité pharmaceutique qui englobe la contrefaçon pharmaceutique, la fabrication et le commerce des médicaments falsifiés, gâtés, périmés, illicites, corrompus ou de qualité douteuse; l’escroquerie pharmaceutique, l’avortement criminel par médicament, l’exercice illicite de l’art de guérir et de pharmacie, les patients mettent leur santé en danger en consommant de faux médicaments ne contenant pas de principe actif et qui leur font courir des risques de santé pouvant être létaux.
Pour le Professeur Starmans, en RDC, les médicaments souvent considérés comme tout produit commerçable fabriqué hors-normes, conservé dans les endroits inappropriés et distribué par les non-profesionnels, sont des tueurs silencieux.
Il faut, a-t-il renchéri, relever, dans ce lot, des médicaments tradimodernes non-conformes aux exigences de qualité, de posologie, du dosage, du conditionnement et de dispensation. Cette situation est accentuée par l’automedication et le laxisme des instances judiciaires dans la lutte contre la médicriminalité.
Comme instrument d’interpellation des autorités politiques et sanitaires, ces professionnels de droit et de santé, l’ouvrage démontre qu’il est utopique de croire en l’exercice du droit à la santé en présence d’une criminalité pharmaceutique consacrée et institutionnalisée qui constitue une véritable menace pour lui.
L’assainissement du secteur pharmaceutique et la répression dissuasive de pharmacriminels restent des mécanismes correctifs pour juguler ce fléau en RDC, a conseillé le professeur Starmans Bofoe.
Enfin, DROIT ET PROCÉDURES FISCALES EN RDC : Théories générales.
Cet ouvrage, quant à lui, met à jour les règles de fond et de forme relatives à la détermination, au contrôle et au recouvrement des impôts prévus par la législation fiscale congolaise.
Selon l’auteur, y sont décryptés les impôts réels, les impôts cedulaires sur les revenus, la taxe sur la valeur ajoutée TVA, les droits de douane et d’accises, ainsi que les procédures fiscales.
Un véritable coup de main à la science et à l’avancement d’un État à la trempe de la RDC.
A suivre.
MM.