Kisangani/Mbole et Lengola fument le calumet de la paix autour du VPM de l’Intérieur en présence du Gouv PaulinLendongolia
C’est une image forte et symbolique qu’a connue la commune de Lubunga, à Kisangani, le samedi 21 juin 2025. Les communautés Mbole et Lengola, autrefois déchirées par un conflit sanglant, ont tenu une cérémonie rituelle de réconciliation à Osio, marquant ainsi leur engagement vers une paix durable.
Présidée par le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières, Jacquemin Shabani Lukoo, la cérémonie s’est tenue en présence du Gouverneur de la Tshopo, Paulin Lendongolia Lebabonga, des chefs coutumiers et de nombreux notables venus de Kinshasa et ceux vivant sur place.
Devant Dieu, les ancêtres et les hommes, les chefs des deux communautés ont accompli des rites ancestraux qui ont rassemblé ces deux communautés avec des mises en garde sévères pour éviter et prévenir la récidive.
« Il ne suffit pas de se réconcilier par les mots ou les rites. Il faut matérialiser le vivre-ensemble à travers des actes concrets, dans la paix, le respect mutuel et la collaboration sur le terrain », a déclaré le VPM Shabani, appelant Mbole et Lengola à dépasser les rancœurs pour construire une coexistence pacifique.
Le Gouverneur Paulin Lendongolia, a pour sa part, salué ce pas historique qui s’inscrit dans la droite ligne de la vision du Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo :
« Que l’engagement du Président de la République, Chef de l’Etat, pour la paix et la cohésion communautaire renforce les espoirs de la population Tshopolaise et ouvre un nouveau chapitre de paix durable pour des générations présentes et futures de toutes les communautés de notre province et de l’ensemble de notre pays. Sans la paix, le développement n’est pas possible. »
La cérémonie de ce samedi n’est pas née du hasard. Elle est l’aboutissement d’un long processus. Depuis plusieurs mois, des consultations approfondies ont été menées entre les deux communautés, avec l’appui des gouvernements national et provincial, pour analyser les causes profondes du conflit et aboutir à des résolutions concrètes.
Pour rappel, tout est parti d’un conflit foncier après la signature d’un certain nombre de contrats par la Gouverneur Honoraire en faveur d’une société œuvrant dans cette partie de la ville. Des violences meurtrières avaient alors éclaté, entraînant la mort de plusieurs compatriotes, des milliers de déplacés et d’importants dégâts matériels.
Aujourd’hui, par ce rituel ancestral de réconciliation, les deux peuples tournent enfin une page sombre de leur histoire. La cérémonie d’Osio incarne l’espoir d’un avenir apaisé, où les fils et filles de la Tshopo pourront reconstruire ensemble sur les fondations de la paix, du respect et de la solidarité.
Orientale Infos
