Kisangani/Développement, Agriculture, Éducation, santé, sécurité, révision constitutionnelle : 4 points forts du discours de Fatshi devant les boyomais parmi tant d’autres
Kisangani/Développement, Agriculture, Éducation, santé, sécurité, révision constitutionnelle : 4 points forts du discours de Fatshi devant les boyomais parmi tant d’autres
Il est 17h25 locales, heure de Kisangani, le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo débarque à Kisangani via l’aéroport international de Bangkoka en provenance de Kinshasa. Au premier rang de son accueil, Paulin Lendongolia Lebabonga Gouverneur de la province de la Tshopo avant une série de poignées de mains avec membres du gouvernement, Députés nationaux et Sénateurs, Mandataires publics, Députés provinciaux, Autorités traditionnelles et autres.
Arrivé à la poste, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo trouve un monde fou, rempli comme un œuf, qui attendait l’écouter.
Il prend parole et scrute son message autour du développement de la ville de Kisangani, l’agriculture, l’éducation, la santé et la révision de la constitution et autres faits politiques.
Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo rassure qu’il va mettre en contribution le gouvernement pour que tous les projets de développement de cette ville soit effectif et qu’elle recouvre sa valeur d’antan. Dans le même ordre d’idée, Fatshi annonce qu’il va consulter les jeunes, les étudiants, la société civile et autres couches de la population pour s’imprégner des réalités sur ce qui reste à faire pour que cette belle idée se matérialise.
L’occasion faisant le larron, le Chef de l’État rappelle aux boyomais que tous ces projets ne peuvent pas se matérialiser s’il n’y a pas la paix ou l’unité.
Allusion faite au conflit ayant opposé les deux communautés Mbole et Lengola ayant causé mort d’hommes et des pertes énormes de biens. « Le Congo que je dirige, le Congo que je veux léguer à la progéniture, se veut un Congo uni et non divisé » poursuit-il en martelant que tous les congolais doivent rester unis et doivent prêcher la paix et non la guerre. D’ajouter que le gouvernement va prendre des dispositions pour que les déplacés de ces atrocités regagnent leur commune et soient capables de mener les activités pouvant leur permettre une prise en charge, ce, après avoir eu la confirmation et l’assurance du Gouverneur Paulin Lendongolia Lebabonga qu’il y a quatre mois depuis que l’accalmie s’observe à Lubunga.
Le garant de la nation appelle la population à promouvoir l’agriculture et arriver à produire localement au lieu d’importer certaines denrées alimentaires notamment le riz, le maïs, le manioc, le soja, le haricot etc. Il faut les produire et les consommer localement, voire même les exporter afin de donner le pouvoir et de la valeur au Franc Congolais face au Dollar.
Abordant l’Education, Félix Tshisekedi rappelle combien ce secteur est très important non seulement pour lui, mais aussi pour la nation. C’est ainsi que dès l’entame de son premier mandat, il a tenu mordicus à la matérialisation de la gratuité de l’enseignement à l’école primaire telle que recommandée par la constitution avec espoir d’aller jusqu’au niveau secondaire, chose possible avec un peu de volonté. Au stade actuel, aucun enfant, riche ou pauvre, ne peut manquer de l’éducation faute des frais d’études, rassure le Chef de l’État.
Sur le plan sécuritaire, Fatshi encourage la formation des enfants d’aujourd’hui qui feront face aux ennemis de la paix qui regardent la RDC comme un pays un objet à ravir, parce que pays bourré de tout ce que le monde entier recherche.
Dans le domaine de la santé, le Chef de l’État parle de la couverture santé universelle qui confère la gratuité des soins de santé en faveur des mamans et des nouveaux-nés, une catégorie très vulnérable que le pays perd souvent lors de l’accouchement.
Épinglant là question relative à la Révision de la Constitution, le Premier Citoyen congolais apaise ses compatriotes et les appelle à ne pas avoir peur car la démarche est plausible d’autant plus que l’actuelle constitution est obsolète, écrite à l’étranger par les étrangers.
Que les ennemis de la paix n’en profitent pas pour déstabiliser la République en voulant manipuler les congolais. S’ils s’accrochent sur les dispositions relatives au mandat présidentiel, le Chef de l’État affirme qu’elle ne peut changer que si le peuple lui-même le veut. Néanmoins, il doit avoir un oeil regardant. Il a rappelé plusieurs points qui fâchent les réalités en RDC en donnant son propre exemple et celui du gouvernement de la République qui, élu le 20 décembre 2023, il est investi le 20 janvier 2024 et le gouvernement est formé six mois plus tard. Il fallait passer plusieurs étapes pour y arriver. Pourtant, ces formalités pouvaient se faire en deux jours.
Les assemblées provinciales et les gouvernements provinciaux se bousculent entre eux et oublient la population. Les gouverneurs devraient être animés par le seul souci de servir.
La constitution n’est pas élaborée pour une personne, mais plutôt pour tout le pays et ce, éternellement. Que les ennemis de la nation arrêtent, que les opposants arrêtent de chercher les rwandais pour déstabiliser la République sous prétexte que la constitution serait en voie de modification.
S’ils ne sont plus forts dans l’opposition, qu’ils aillent faire le champ, a conclu Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo Président de la République.
MM.