TSHOPO/L’ONG Amis de la Nature pour la Paix Sociale (ANPS) dénonce l’exploitation des communautés locales de Lokutu et Boteka

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TSHOPO/L’ONG Amis de la Nature pour la Paix Sociale (ANPS) dénonce l’exploitation des communautés locales de Lokutu et Boteka

L’indignation monte en RDC suite aux accusations graves portées par l’ONG Amis de la Nature pour la Paix Sociale (ANPS) contre des organisations non gouvernementales internationales. L’ANPS dénonce l’exploitation abusive des communautés locales de Lokutu et Boteka par ces ONG à des fins mercantiles.

Des agissements intolérables

L’ANPS pointe du doigt un groupe d’ONG comprenant CORNER HOUSE, FIAN (Belgique et Allemagne), Global Legal Action Network, GRAIN, Institute of Sustainable Agriculture (ISA) – Libéria, Jogbar United Women Empowerment and Development Organization (JUWEDO) – Libéria, Milieudefensie – Pays-Bas, Oakland Institute – États-Unis, Rettet den Regenwald – Allemagne, RIAO-RDC – RD CONGO, Struggle to Economize Future Environment (SEFE) – Cameroun, Syndicat des Paysans riverains de la Socapalm (Synaparcam) – Cameroun, World Rainforest Movement, CNCD-11.11.11, Entraide et Fraternité, Milieudefensie.

Selon l’ONG, ces organisations internationales agiraient sans le consentement des communautés locales, s’appropriant leur nom et leur image pour diffuser des messages et des opinions qui ne reflètent pas leur réalité. Pire encore, l’ANPS accuse certaines de ces ONG de détourner des fonds destinés aux communautés locales pour financer leurs propres activités.

Manque de légitimité et impact négatif

L’enquête menée par l’ANPS auprès des autorités de la province de la Tshopo révèle que la plupart de ces ONG incriminées ne sont ni enregistrées ni autorisées à opérer dans la région. Seule l’ONG RIAO dispose d’une autorisation, mais son implication avec les communautés locales et son mandat de représentation restent flous.

Au-delà du manque de légitimité, les agissements de ces ONG ont des conséquences néfastes sur les communautés locales. L’exploitation de leur nom et de leur image porte préjudice à leur réputation et entrave leur développement économique. De plus, la diffusion d’informations erronées en leur nom peut exacerber les tensions et les conflits au sein des communautés.

Appel à l’action et mobilisation

Face à cette situation inacceptable, l’ANPS lance un appel pressant aux autorités congolaises pour qu’elles prennent des mesures fermes contre ces organisations qui bafouent les droits des communautés locales et nuisent au développement du pays. L’ONG déclenche également un mécanisme d’alerte pour mobiliser toutes les parties prenantes et mettre fin à ces pratiques abusives.

L’objectif est de :

Protéger les droits des communautés locales: Il est crucial de garantir que les communautés locales soient consultées et impliquées dans toutes les décisions qui les concernent.

Lutter contre l’impunité: Les auteurs de ces agissements doivent être identifiés et sanctionnés pour dissuader de futures dérives.

Favoriser un dialogue social constructif: Un climat de confiance et de dialogue ouvert est indispensable pour un développement harmonieux des communautés locales.

En plus des actions entreprises par l’ANPS, il est important que la société civile et les médias s’emparent de cette question et contribuent à la sensibilisation du public. La mobilisation collective est essentielle pour mettre un terme à l’exploitation des communautés locales et promouvoir un développement juste et équitable en RDC.

Monitoring Orientale Infos.

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