Kisangani/Joli coup de filet pour la DGRPT, le DG Jean-Jacques Ndambi déniche un réseau mafieux insupportable
Jeudi 08 septembre 2022, un inspecteur à la Division de l’Environnement est tombé dans les mailles de la Direction Générale des Recettes de la Tshopo.
Alerté, Orientale Infos est descendu sur le lieu pour s’imprégner de la situation.
Selon les explications fournies par le Chargé de Recouvrement, Monsieur Honoré Bosomba, la Direction Générale des Recettes de la Province de la Tshopo est tombée sur deux cas simultanés qui sentent la mafia et qui tirent cette régie vers le bas.
D’abord, deux documents d’une entreprise locale dont nous taisons le nom par éthique, documents qualifiés de faux. Cette entreprise qui devrait être taxée par la DGRPT tardait à se rendre à ses services pour s’acquitter de ses obligations. Échéance expirée, la DGRPT s’est obligée de descendre elle-même pour le recouvrement. Tout d’un coup, cette entreprise a présenté les documents certifiant qu’elle a déjà payé au sein des services de la DGRPT, pourtant FAUX. Tous ces documents étaient faux.
A en croire Monsieur Honoré, le paiement requiert les préalables notamment, passer par les services d’ordonnancement qui s’occupent des déclarations de bonne foi. Là, l’assujettis doivent recevoir une note de perception manuelle avant de passer au guichet unique récupérer le reste entre autre l’acquis libératoire, le pv etc.
Malheureusement, pour le cas de ladite entreprise, il y avait plutôt une taxation d’office avec une note de perception qui n’est pas dans le logiciel de la DGRPT, le pv, le bordereau de versement et une quittance tout-faux qui ne sont pas reconnus par le logiciel de la DGRPT, lequel logiciel n’a trouvé aucune trace.
A ce stade, non seulement l’entreprise va payer doublement, mais aussi elle doit éclairer la justice sur ce réseau mafieux.
Ensuite, le cas Adongo Mbula, Inspecteur à la Division provinciale de l’Environnement qui, lui aussi, s’est présenté à la DGRPT ce jour, muni des faux documents, une fausse note de perception. Il a affirmé avoir versé 20$ comme frais techniques, mais ne disposant aucune preuve de paiement de ces frais techniques.
Sur le champ, Monsieur était entendu sur pv par les OPJ assermentés de la DGRPT avant de le déférer devant son juge naturel.
Interviewé, le Directeur Général de la DGRPT Jean-Jacques Ndambi a rassuré de remonter la filière jusqu’à démanteler ce réseau mafieux qui ne facilite pas la maximisation de recettes et atteindre les assignations de manière à mettre à la disposition de nouvelles autorités les moyens de leur politique.
Il pense que ce réseau est plus que criminel et doit être rapidement démantelé tant à l’interne qu’à l’externe.
Le dossier est au niveau de la justice.
A suivre.
MM.
