Kisangani/Affaire bilan du Gouvernement Walle, Maître Jean-Denis Longanja tire sur Abibu et recadre Emmanuel Kombozi de l’UDPS
Kisangani/Affaire bilan du Gouvernement Walle, Maître Jean-Denis Longanja tire sur Abibu et recadre Emmanuel Kombozi de l’UDPS
Dans un point de presse tenu à Kisangani, Maître Jean-Denis Longanja Baise s’est intéressé à l’actualité qui défraie la chronique et qui fait parler d’elle dans des salons politiques tant à Kisangani qu’à Kinshasa.
Deux points essentiels ont fait l’ossature de cette sortie médiatique qui vaut son pesant d’or, à savoir : Le Bilan de la période d’intérim assumé par Abibu Sakapela Bin Mungamba Maurice selon Emmanuel Kombozi s’étant dit Chef exécutif urbain de l’UDPS ; Et les agitations autour des élections de Gouverneur et Vice-Gouverneur en Province de la Tshopo.
S’agissant du Premier point, sur la sortie médiatique d’Emmanuel Kombozi qui a qualifié la gestion de la période intérimaire d’Abibu de meilleure, que la gestion du Gouverneur Walle LUFUNGOLA Louis Marie, en tant que républicain, Jean-Denis Longanja a exprimé son respect à ce parti politique qui, selon lui, a un long et glorieux passé depuis plusieurs décennies. Un parti qui s’est engagé pour le progrès, le bien-être social des congolais et aujourd’hui, la concrétisation de cette lutte est en cours.
Néanmoins, pour Jean-Denis Longanja, la sortie médiatique du Sieur Emmanuel KOMBOZI démontre qu’il n’a pas la maitrise sur la gestion de l’Etat, moins encore sur les réalisations de ce qui été fait par Maître Walle LUFUNGOLA Louis Marie. J’ai l’impression même que le Monsieur serait importé et ne connaît rien de la ville de Kisangani, moins encore de l’histoire de la Tshopo, a lâché Jean-Denis Longanja.
En effet, pour lui, Kombozi doit savoir que les principes constitutionnels et légaux veulent qu’un Gouverneur de Province puisse diriger et gérer pendant cinq ans. Ce qui n’a jamais été le cas pour la Province de la Tshopo, et à sa place et surtout s’il veut devenir un homme d’Etat, il devrait surtout poser des questions de savoir pourquoi la Tshopo n’arrive pas à avoir une stabilité et chercher à proposer les solutions idoines et républicaines.
A l’en croire, WALLE LUFUNGULA est, et reste le Gouverneur qui a laissé derrière lui des signaux positifs, notamment : En Termes de la Bonne Gouvernance, nous avons connu une gestion orthodoxe des deniers publics à travers l’instauration des structures de passassion des Marchés Publics au niveau de la province avec des résultats positifs, chose jamais existée depuis que la Tshopo a été créée, efforts, malheureusement sabotés par celui qu’il a vanté pour des raisons qui sont siennes. Kombozi est-il à même de dire quelle est la procédure de la transparence observée pour attribuer les marchés aux différentes entreprises pour exécuter les quelques petits travaux sur les petites avenues de la ville, pourtant réservés à la mairie ? S’est-il interrogé.
Sur le plan infrastructurel; il faut noter avec fierté l’acquisition des engins lourds pour les travaux publics sur fonds propres de la Provinces. Là, sieur Kombozi de l’UDPS/Kisangani n’était pas present de la ville et l’on ne sait pas s’il vivait dans la planète Jupiter. A ce stade, Kombozi devrait se poser la question suivante : Où sont ces engins, du reste, achetés par le contribuable tshopolais sous l’impulsion de Me WALLE LUFUNGULA alors Gouverneur de Province de son temps ? S’est-il encore interrogé.
Si aujourd’hui la Tshopo parle de la pelouse synthétique, c’est encore grâce à ce digne fils. Je ne peux pas passer sans laisser un mot sur le rond-point du Canon devenu à ce jour le monument historique et l’unique place où les boyaumaises et boyaumais peuvent faire des photos sans avoir honte.
Au niveau de la DGRPT, peut-être par mauvaise foi, Kombozi a fait fi de ce qui s’y passe actuellement, pourtant la situation est chaotique et catastrophique.
Walle LUFUNGULA avait laissé un effectif environnant 650 personnes, mais aujourd’hui, cet effectif est allé jusqu’à à environ 2000, avec tout ce que ça donne comme conséquences que Kombozi n’a pas pu voir dans sa planète Jupiter.
Il faut donc comprendre, selon Jean-Denis Longanja, que WALLE LUFUNGULA Louis-Marie avait laissé la barre très haut, même si c’est très dommage que tous ses efforts soient sabotés par les autorités intérimaires pour que la Tshopo en a paye cash le prix en descendant aux enfers. Monsieur qui veut faire le bilan, devrait demander les informations que de brandir son ignorance au grand jour et à ciel ouvert oubliant que les tshopolais reconnaissent la valeur de l’homme.
Des agitations poste-électorale
En ce qui concerne ce second point, nous savons tous que ces élections ont eu lieu en deux tours et les résultats ont été rendus publics par la Ceni, puis s’en est suivie une longue saga judiciaire, en passant par la Cour Administrative d’Appel, le Conseil d’Etat et à la plus haute instance judiciaire qu’est la Cour Constitutionnelle qui, dans son arrêt, a ordonné à la CENI de constater plutôt le Dernier Acte Pertinent et faire son rapport en faveur des bénéficiaires, rappelle Jean-Denis Longanja.
A ce jour, le Dernier Acte Pertinent devenu irrévocable et le Chef en ayant pris acte par la signature de son ordonnance, il faut que tout le monde s’incline et prêter mains fortes aux heureux investis pour le bien-être collectif.
Pour Jean-Denis, l’histoire de l’homme politique tshopolais est caractérisée par l’esprit partisan de la crise interinstitutionnelle sans peut-être savoir les conséquences qui en découlent, plus est, en défaveur du développement.
Ça crie, ça parle, ça tire dans tous les sens, mais, personne alors personne ne se souvient de ce qui nous a amené à ce stade : La crise qui a causée cette instabilité. Et donc, il faut accepter de vivre avec le résultat que nous avons aujourd’hui et ce résultat c’est l’investiture des honorables Madeleine NIKOMBA SABANGU Gouverneure et Paulin LENDONGOLIA LEBABONGA Vice-gouverneur, à qui je présente mes vives, chaleureuses et sincères félicitations tout en leur souhaitant plein succès dans leurs nouvelles charges de présider à la destinée de la Tshopo.
Ainsi, nous demandons aux nouvelles autorités récemment investies de ne pas être complaisantes à l’égard de ceux qui ont géré la province pendant la période de l’intérim pour que les enquêtes soient faites pour cette période-là, afin de dégager les différentes responsabilités de tout un chacun.
Je suis convaincu que les tshopolais sont derrière moi pour que l’IGF descende à la Tshopo, a conclu Maître Jean-Denis Longanja Baise Lo Bambelota, Avocat au Barreau de la Tshopo et Analyste Politique.
A suivre.
MM