15 November 2024

RDC / L’affaire 500 véhicules et découverte de la mafia au sein des FARDC par le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi, l’Hon. Gratient Iracan De-Saint-Nicolas quitte sa coquille

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RDC / L’Affaires 500 véhicules et découverte de la mafia au sein des FARDC par le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi, l’Hon. Gratien Iracan De-Saint-Nicolas quitte sa coquille

Des jours durant, la toile explose à Kinshasa, à Kisangani, à Bunia comme dans le reste de la république à la suite de l’annonce de 500 véhicules, d’abord, aux députés nationaux, ensuite, par le président de l’assemblée nationale, plutôt d’une remise de 500 véhicules, à crédit, aux mêmes députés.

Au même moment, le président de la république Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a fait un joli coup de filets en marge de son séjour officiel dans la partie Est de la république démantelant les réseaux mafieux au sein de l’armée congolaise.

Ces deux situations ont préoccupé, au plus haut point, le député national Gratien De-Saint-Nicolas Iracan.

Il s’est servi de Orientale Infos, votre média en ligne, pour faire entendre sa voix, en toute exclusivité et l’étendre dans les quatre coins de l’univers.

Abordant la question relative à l’imminente arrivée de 500 véhicules équivalents à 500 députés nationaux qui composent l’assemblée nationale, ce député élu de Bunia-ville dit avoir appris et constaté comme tout citoyen lambda.

Néanmoins, il pense que beaucoup de congolais sont allés vite en besogne quant à leurs divers commentaires et conclusions.

Pour lui, il fallait prendre son mal en patience, attendre l’arrivée effective de ces véhicules à Kinshasa, se rendre compte leur distribution effective, la nature et la vraie destination de la marchandise.

Dans son raisonnement qu’il qualifie de logique, l’honorable Iracan pense qu’il ne suffirait ni de se fier totalement aux annonces du président de l’assemblée nationale qui est, pourtant, à la tête d’une chambre purement politique, ni à celle de l’institution présidence de la république, mais il fallait attendre le moment de remise effective pour tirer des conclusions et savoir qui en sont réellement les bénéficiaires. Surtout que même l’année passée, une telle annonce fût faite sans jamais être réalisée jusqu’à nos jours.

Quid de la corruption ?

L’honorable Gratien De-Saint-Nicolas Iracan a rassuré qu’il sera très prématuré de crier à la corruption au stade actuel, lorsque les véhicules eux-mêmes ne sont même pas encore arrivés dans le siège des institutions nationales congolaises.

L’élu national légitime de Bunia-ville pense que pour parler d’une quelconque corruption, d’un quelconque don, d’un quelconque crédit, bref, savoir la source de financements pour achat desdits véhicules, il va falloir interroger la loi portant la Reddition budgétaire incluant la Reddition des comptes et la loi des finances.

A l’en croire, avec ces lois, il est facile pour le législateur de pouvoir vérifier la source de financement. Et donc, comme la session budgétaire intervient en septembre, il est clair que cet exercice pourra se passer et se matérialiser en 2022.

Prendre des conclusions hâtives telles que faites actuellement relève d’une naïveté et d’une distraction pire et simple, pense l’élu du de Bunia-ville.

Gratien De-Saint-Nicolas Iracan est allé plus loin. Pour lui, si l’opinion a hâte d’en savoir plus, elle n’a qu’à saisir la justice. Celle-ci peut mener ses enquêtes après lesquelles elle pourra procéder à des recommandations selon les règles de l’art. La justice elle-même sait faire face à de telles matières soit, par la confiscation, soit, par la vente aux enchères de ces engins, puis, verser l’argent au trésor public, soit encore, valider les annonces faites supra. D’où, il ne suffit pas de crier à la corruption, mais il faut plutôt la démontrer, a ajouté le député national.

Qu’en est-il du séjour du président Fatshi à l’Est ?

D’entrée de jeu, l’honorable Gratien De-Saint-Nicolas a fustigé le fait que parfois, certains congolais se laissent distraire par des faits anodins et ignorer des vrais maux qui rongent réellement la république, leur pays.

Pendant qu’ils focalisent toute leur attention vers 500 véhicules, le président de la république Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo venait de dénicher de la mafia organisée au sein de l’armée congolaise. Ce qui, jamais dans l’histoire du Congo, un président n’a découvert que le gouvernement de la république déboursait plusieurs millions de dollars chaque mois pendant plusieurs années pour payer des militaires fictifs, acheter des armes fictives, acheter des équipements fictifs etc.

Où allaient les fonds destinés au paiement des militaires fictifs ? Où allaient des armes fictives ? Où allaient des équipements fictifs, s’est-il interrogé.

L’Etat de siège, quid ?

L’honorable De-Saint-Nicolas a salué cette initiative prise savamment par le président de la république Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo car, pour lui, toute voie qui tend à procurer la paix à ses concitoyens, à ses électeurs est la bienvenue. L’élu de Bunia-ville a suggéré les analyses et les enquêtes profondes, en vue de répondre à toutes les questions posées ci-dessus. Car, il n’y a pas que des réseaux mafieux au sein de l’armée, il y en a aussi au sein des civils : Il faut les démanteler, a-t-il souhaité.

« Nous devons bien analyser la nature de ces conflits de manière à permettre au Chef de l’Etat de bien s’y prendre et donner des solutions durables. Rien n’est trop tard, il faut combiner enquêtes et État de siège, a conclu Gratien De-Saint-Nicolas Iracan ».

MM.

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