Kisangani / La Société Civile Forces Vives dénonce ce qu’elle qualifie de triomphalisme de la part de certains conseillers à la primature
Kisangani / La Société Civile Forces Vives dénonce ce qu’elle qualifie de triomphalisme de la part de certains conseillers à la primature
David Yofemo Malomalo, membre du directoire national a exprimé son amertume et sa désolation, à la suite de l’apparition dans les réseaux sociaux d’une note circulaire de la primature, annulant l’arrêté de Madame le Ministre National de la Fonction publique portant régulation des situations administratives des agents publics du ministère des Finances. Il s’est ainsi exprimé devant la presse le week-end dernier à partir de Kisangani.
Pour lui, c’est un incident politique et administratif de trop après celui qui précédait la mise en place des secrétaires généraux de la RDC. Incident malheureux produit juste quelques quarante-huit heures après sa mission officielle à Kisangani dans la province de la Tshopo sur autorisation du Monsieur le Président de la République, Chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, dans le cadre de la réforme de l’administration publique, mission couronnée par un succès total et une liesse manifestée par une foule compacte venant de toutes les communes de la ville et ses environs qui a fait le déplacement de l’aéroport international de Bangboka.
A l’analyse de cette situation, poursuit David Yofemo, plusieurs constats taraudent les esprits des Congolaises et congolais, notamment :
- De l’acharnement de certains conseillers à la primature qui semblent se substituer aux ministres nationaux dans leurs secteurs et pourtant la constitution de la RDC précise que le ministre est le Chef de son département et applique la vision du Gouvernement central dans sa tutelle ;
- Deuxièmement, Il s’observe depuis le début du Gouvernement ILUNKAMBA, de la stigmatisation de la plus grande province de la RDC qu’est la Tshopo, à travers les attaques ciblées aux plans administratif et politique contre Son unique représente au niveau du gouvernement de la République. Attitude qui pousse à croire qu’il s’agit là de pécher contre la promotion du genre dans le fonctionnement des institutions de la République au profit de certains tout-puissants conseillers.
Ainsi donc, a-t-il conclu, la population congolaise, à travers sa dénonciation, recommande l’application sans faille des dispositions qui séparent le pouvoir entre les conseillers à la primature et les attributions des ministres sectoriels et/ou des membres du gouvernement.
La même population sollicite du Président de la République, Chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, l’implication personnelle dans la protection des ministres femmes a-t-il martelé.
Rédaction