L’état déplorable du stade Lumumba préoccupe, la Ministre Yollande Ebongo entre en danse et s’implique fermement
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L’état déplorable du stade Lumumba préoccupe
La Ministre Yollande Ebongo entre en danse et s’implique fermement
Le mardi 15 octobre 2019, la ministre nationale de la Fonction Publique est allée rencontrer son collègue des sports et loisirs. Yollande Ebongo était à la tête d’une forte délégation des sportifs venant de la ville de Kisangani. Il était question pour la ministre Yollande Ebongo, en tant que boyomaise, de faire part à son collègue Amos Mbayo de l’état déplorable que présente le stade Lumumba de la ville de Kisangani, un stade de toute une province, la plus grande de la RDC. Elle a rappelé que pendant l’exercice du mandat passé, le gouvernement central avait un programme de construction des stades à travers la république, malheureusement, celui de Kisangani était en reste au détriment de ceux de Bukavu, Lubumbashi, Kindu, Kinshasa etc. Elle a plaidé pour le stade Lumumba auprès de son collègue de sports, afin que ce dernier daigne en faire un programme et l’insérer dans le budget de l’État. Chose approuvée et acceptée par Amos Mbayo qui a promis de répondre favorablement à la demande de sa collègue Yollande Ebongo Bosongo ressortissante de la plus grande province de la république.
Des détails techniques apportés par Yollande Ebongo Bosongo au Ministre Amos Mbayo
Selon la ministre Yollande Ebongo, le stade Lumumba ne doit plus être réhabilité, il doit plutôt cette fois-ci être construit conformément aux normes internationales exigées par la Fédération Internationale de Football Association, FIFA, car, ce stade a déjà été réhabilité à maintes reprises, mais n’a jamais répondu aux normes acceptables. Ce stade, à en croire la fille du terroir, présente des malfaçons inacceptables : il n’y a pas de canalisations d’eaux, d’où, l’eau stagne lorsqu’il pleut. L’aire de jeux est de 120/90 mètres au lieu de 105/68 mètres tels que recommandés par la FIFA. Pas de gazons verts, d’où, les joueurs sortent de l’air de eux avec des blessures inflammatoires. Au lieu d’un stade de 30.000 places, le stade Lumumba actuel n’a la capacité que de 16.940 places, et en cas d’intempéries, il est impossible que les matches ou les entraînements se jouent. Bref, c’est à corriger.
Des conditions pour avoir un stade moderne
Les normes internationales exigées par la Fédération de Football Association recommandent l’acquisition de 20 hectares, à la limite, 15. Le SU 1750 de Lumumba en a 15, il est donc dans la possibilité d’accueillir un stade moderne construit selon les règles de l’art, à la satisfaction de la FIFA. Conformément aux exigences de la FIFA, Lumumba devra devenir un stade omnisport avec en son sein un hôtel de 120 chambres, un terrain d’entraînement, un camp d’hébergement etc.
Guerre entre réhabilitation et construction
Pendant que les efforts menés auprès du gouvernement central visent la construction, ceux du gouvernement provincial visent la réhabilitation. Cette divergence de vue risque de mettre le gouvernement central mal-à-l’aise. Le chef de division provincial des sports a précisé que la loi est claire quant à ce. Justin Basumukangi Pongo Bebaba s’est appuyé sur la loi numéro 11/023 du 24 décembre 2011 portant principes fondamentaux relatifs à l’organisation et à la promotion des activités physiques et sportives en RDC qui donne le plein pouvoir au gouvernement central en cas de réhabilitation ou construction d’un édifice sportif. Il a proposé au gouvernement provincial d’affecter les fonds qu’il pouvait utiliser pour réhabiliter le stade Lumumba à un des stades municipaux (le stade urbain par exemple qui est derrière l’espace culturel Ngoma), car pendant la construction du stade, l’on aura besoin d’un stade pour abriter les activités sportives localement.
Vouloir c’est pouvoir !
La cellule de communication/Fonction Publique.
