Tshopo / Gratuité de l’éducation de base, une effectivité, dixit Thomas Mesemo

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Tshopo / Gratuité de l’éducation de base, une effectivité, dixit Thomas Mesemo.

La gratuité de l’éducation de base est effective sur toute l’étendue de la province de la Tshopo. C’est ce qu’affirme le ministre provincial de l’Epsp/province de la Tshopo. Thomas Mesemo wa Mesemo le fait savoir au cours d’une exclusivité accordée en son office de travail au Directeur Général du groupe de presse Orientale Infos, ce jeudi 12 septembre 2019.

« Tous les chefs d’établissements qui avaient tenté de percevoir l’argent des parents d’élèves, le restituent sans aucune condition.

« Les uns le récupèrent sur place à la direction de l’école, les autres le perçoivent en banques », déclare Thomas Mesemo wa Mesemo. Cette gratuité concerne le parcours scolaire allant de la première à la huitième année primaire. Selon le patron de l’Epsp/Tshopo, les dispositions sont bien prises pour qu’elle soit une réussite une bonne fois pour toute.

A en croire le ministre provincial de l’Epsp de la Tshopo, pour la mise en oeuvre de ces dispositions constitutionnelles, le gouvernement de la république va prendre en charge certains frais notamment : de minérales, de bulletins sécurisés, d’identification informatisée des élèves, d’assurances etc.

Le Minpro Epsp Thomas Mesemo wa Mesemo en son office de travail. Photo Orientale Infos.

Faisant allusion à la table-ronde sur l’éducation, à laquelle il avait participé au mois d’août dernier avec ses collègues venus d’autres provinces de la Rdc tenue à Kinshasa, Thomas Mesemo wa Mesemo a rassuré que la gratuité de l’enseignement de base ne connaîtra pas un raté.

« Il y aura la création dans un bref délais des impôts de solidarité pour l’éducation, car le constat est très amer lorsque les parents congolais prennent en charge l’éducation des enfants à plus de 70%, contrairement à d’autres pays qui avaient déjà dépassé ce stade depuis plusieurs années », martèle-t-il.
Pendant ce temps, ces impôts seront prélevés sur les activités génératrices des revenus des grandes entreprises tant au niveau national que provincial. Hormis le paiement des frais, ces fonds permettront la réhabilitation et/ou la construction des salles de classe, la fourniture des équipements scolaires, des fournitures du bureau, des bancs, et/ou pupitres etc.

Occasion pour Thomas Mesemo de saluer la décision du président de la république Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, celle d’instruire le premier ministre de décaisser déjà le fonds au mois de septembre en cours au lieu d’octobre comme attendu par tous.

Thomas Mesemo wa Mesemo n’a pas manqué de rappeler la promesse faite par le président de la république, celle de booster le pourcentage de l’éducation de 08% à 20% dans le budget exercice 2020. « Les 20% sont déjà proches des normes internationales qui prévoient que le budget de l’éducation atteignent 23% ».

De la viabilité des écoles

C’est depuis août dernier que le ministre Thomas Mesemo wa Mesemo a entamé une tournée à travers les écoles privées de la ville de Kisangani. Cette tournée rentre dans le cadre du contrôle des conditions de viabilité et de fiabilité des écoles privées agréées, ce, conformément aux instructions y afférentes contenues dans la loi cadre numéro 14/004 du 11 février 2014 en ses articles 56, 58, et 59.

Ceci est parti d’un constat selon lequel plus de 150 écoles fonctionnent en ville de Kisangani sans remplir les conditions de viabilité. D’autres n’ont mêmes pas d’agréments ou fonctionnent tout simplement avec des agréments obtenus hors-procédures et hors-normes. Beaucoup présentent des infrastructures délabrées, sans latrines ou un moindre lieu d’aisance. Cette opération était interrompue le 12 août 2019 suite à une mission urgente que le ministre devait effectuer à Kinshasa. Chose faite après avoir déposé un rapport au conseil des ministres. Dès son retour, étant donné que la mission était inachevée, le même conseil des ministères lui a accordé 10 autres jours pour poursuivre la même mission jusqu’aux périphéries de la ville de Kisangani. Selon le ministre Thomas Mesemo, c’est pour permettre au gouverneur de province, après conseil des ministres entendu, bien-sûr, de prendre une décision définitive et une fois pour toute.

Dura lex sed lex.

Mbuyi Mukadi / Orientale Infos.

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