Tshopo / Transparence dans la gestion
Walle Lufungula affronte plus de 60 questions de la presse
Le jardin de la Société Textile de Kisangani, Sotexki a été envahi par une trentaine de journalistes boyomais sans distinction. Par le biais de sa cellule de communication, le gouverneur de province a fait appel à tous les chevaliers de la plume et du micro, afin de fixer l’opinion sur ce que sont des réalisations de son gouvernement depuis son investiture.
“Avant mon élection, j’avais trouvé une province et une population désespérées, une entité aux infrastructures dégradées sur toutes leurs formes, c’est-à-dire, une province sans routes de desserte agricole ni voirie urbaine”. Ainsi a-t-il introduit son mot adressé aux journalistes.
Le gouverneur de province a signifié avoir trouvé un gouvernement provincial débiteur de plus de 100 millions de francs congolais, suite à des pratiques peu orthodoxes et aux dettes léguées par les administrations antérieures (Tokole et Lomata). Ainsi, les efforts étaient orientés vers la régularisation de la situation financière de la province. Chose faite grâce à une prouesse réalisée à la régie sous son leadership. Pour le gouverneur, après cette étape, l’heure était aux tournées l’itinérance. Le territoire de Banalia fut la première étape avant d’entamer la tournée à travers toutes les six communes qui composent la ville de Kisangani, afin de communier avec les populations, connaître leurs préoccupations profondes et prioritaires. Dans son message, l’autorité provinciale insistait sur le travail. Il appelait à chaque occasion la population au travail, car sans travail, il sera impossible de s’auto prendre en charge, et de parler développement.
Après toutes ces étapes, l’attention était focalisée aux travaux de grande envergure. Pendant ce temps, l’axe qui va du rond-point espace 3000 jusqu’au lycée Mapendano longeant jusqu’à la troisième avenue Tshopo a connu un coup de mettre, le projet PDU dont les travaux sont financés par la Banque Mondiale sur la voie qui va du rond-point Sokimo jusqu’au pont Tshopo ont attiré toute l’attention du gouvernement provincial. Le gouverneur de province est revenu sur plusieurs projets qui seront exécutés dans les tout prochains jours notamment dans le domaine de l’électricité, de l’agriculture, etc. Ce, avant de répondre à une pluie de questions des professionnels de média.
Jeu de question-réponse en bref
Sans revenir sur les questions individuelles, le gouverneur a assuré haut et fort que partant de l’investiture de son gouvernement, il n’a pas encore totalisé 100 jours, alors que la campagne électorale relative à la conquête d’un mandat constitutionnel d’un gouverneur s’étend sur une durée de 5 ans. Raison pour le gouverneur de rappeler à toute la population qu’il y a encore beaucoup à faire, mais qui ne peut se réaliser qu’avec l’appui de tous les boyomais et tous les tshopolais.
La suite dans le prochain numéro de votre média en ligne.
MM.
Un bon article et un travail bien fait