Mme Yollande Ebongo Ministre de la Fonction publique, représentante valablement la Tshopo

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Madame Yollande Ebongo Ministre de la Fonction publique, représentante valablement la Tshopo

La Ministre nationale de la Fonction publique, SE Yollande Ebongo Bosongo. Photo capturée.

C’est le lundi 26 août 2019 tôt le matin que finalement, le Président de la république Félix Tshisekedi a promulgué et rendu publique l’ordonnance portant nomination des Vice-premiers ministres, ministres d’État, ministres et vice-ministres de la République Démocratique du Congo que va conduire le chef de l’exécutif Sylvestre Ilunga Ilunkamba. Cette décision, après plus de 7 mois de négociations entre le FCC et le CACH. Parmi 66 membres de ce gouvernement, la province de la Tshopo s’en est sortie avec deux postes qui seront dirigés par mesdames Yollande Ebongo Bosongo et Béatrice Lomeya respectivement Ministres de la Fonction Publique et Ministère de l’économie nationale.

Bref aperçu sur Son Excellence Madame Yollande Ebongo Bosongo.

Pour rappel, madame Yollande Ebongo Bosongo fut Chef de bureau PNUD/Province Orientale démembrée. A la fin de son mandat au bureau PNUD, elle est récupérée par Jean Bamanisa Saidi, alors Gouverneur de la province orientale, qui va la nommer Commissaire du gouvernement provincial chargée de l’économie et finances. Juste avant l’avènement du démembrement de 2015, Yollande Ebongo Bosongo deviendra Directrice Générale de l’Agence pour la Promotion des Investissements et des Financements de la Province Orientale, APIF/PO, en remplacement de monsieur Charles Lututa Ilongosi, peu avant de devenir Directeur de Cabinet Adjoint dans l’administration Tokole.
Avant d’être hissée au rang de ministre de la fonction publique, elle était ou elle est (parce qu’il n’y a pas encore remise et reprise), membre de la plénière du Conseil National de Suivi de l’accord de la Saint Sylvestre.

Sa lutte pour la place de la femme

« Ko lya na mwasi, ko lya na ndeko », ceci fut son slogan pour la revalorisation de la femme congolaise dans la société, contrairement à ceux qui disaient  » ko lya na mwasi, ko lya na ndoki ».

Dans plusieurs émissions radiotélévisées, la désormais ministre ne cessait de revenir sur la place de la femme sur la scène politique dans la province de la Tshopo : un destin, ou une lutte de longue alêne ?

Dans une édition de Orientale Infos du 13 au 15 octobre 2015, dans le cadre de sa bataille pour la place de la femme sur la scène politique dans la province de la Tshopo, madame Yollande Ebongo Bosongo, très sereine, avait affirmé haut et fort que la place de la femme en RDC est reconnue par la bible politique (constitution), à hauteur de 30%. Pour elle, cette place-là ne devrait pas être considérée par les bénéficiaires comme un cadeau, mais plutôt comme un droit. Avec l’avènement de la province de la Tshopo, c’est une occasion en or pour que la femme tshopolaise parvienne à conquérir sa place sans forcément se faire cadeau.

A l’époque, elle était revenue sur l’exemple de l’Assemblée provinciale de la législature qui est allée de 2006 à 2018, assemblée qui ne regorgeait aucune femme en son sein. Pour elle, ce fut déjà révoltant.

Dans cette même émission, en 2015, à une question de Mbuyi Mukadi : Madame Yollande Ebongo, vous insistez sur la prise de conscience, mais avez-vous le profil-type et de la compétence pour devenir par exemple Gouverneur de province, Ministre nationale etc. dans ce pays? Elle avait répondu en ces termes : « je crois que c’est question de confiance, question de voir entre l’homme et la femme, qui va gagner le marcher . Il faut une ambition d’abord, ensuite une compétence, et moi, je me suis engagée et j’ai des ambitions. Nous avons une vision pour notre pays, nous sommes là, et nous allons travailler. Nous savons de quoi nous sommes capables ».

Un confère lui posera une autre question, Félix Abosa pour ne pas le citer : Madame Yollande Ebongo, une femme, un homme, mon confrère n’avait pas exagéré un peu?

Elle répondra en ces mots :  » J’apprécie, j’ai aimé et je dis merci à votre confrère Mbuyi Mukadi pour cette marque de confiance, certainement qu’il s’est référé aux données qui lui ont poussées de concevoir ce titre dans son journal. Félix Abosa, madame Yollande Ebongo n’est pas tombée du ciel, elle n’a pas surgi comme un cheveu qui tombe dans la soupe, elle a bel et bien un parcours scolaire, universitaire et professionnel, car elle a commencé au bas de l’échelle en franchissant toutes les étapes, et elle n’a pas encore fini. ( Tout ça c’est en 2015 ). Elle continue : Femme-Homme, OUI, dans madame Yollande Ebongo, il y a des points qui sortent de l’ordinaire d’une femme. Elle est capable d’affronter, de se créer un environnement sur le plan professionnel, de convaincre les partenaires, femmes et/ou hommes soient-ils. Elle a laissé sa pierre de contribution à l’édifice qui s’appelle « développement de la RDC en général, et de la Tshopo en particulier, en tant qu’analyste économique, c’est l’essentiel ».

Mbuyi Mukadi Robert/Orientale Infos.

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