Yaligimba/Renforcement de l’autonomisation de la femme, PHC investie dans sa formation pour son auto prise en charge

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Yaligimba/Renforcement de l’autonomisation de la femme, PHC investie dans sa formation pour son auto prise en charge

Située en province de la Mongala, à Yaligimba, une pépinière pousse de terre à Mindonga en plein cœur de Yaligimba, un des grands sites de la Société Plantations Huileries du Congo (PHC). Une initiative ambitieuse et profondément ancrée dans le développement communautaire.

Dans cette pépinière, il faut noter le lancement de la plantation de plantules de céléri, gombo, tomate, amarantes, aubergine, concombre etc. L’on procède également à l’expérimentation de la production de l’oignon et la domestication du poivron noir.

Cette diversité d’espèces symbolise le soin accordé à la sécurité alimentaire locale et à la robustesse des cultures.

Trouvée sur site, Michelle Kinkwene, Responsable de l’Unité de l’Autonomisation des femmes au sein de PHC précise que ce programme met en place un cadre d’appui à la culture maraîchère et salue les efforts des femmes formées sur ces techniques modernes de production agricole.

A l’en croire, Former les femmes, c’est accompagner toute la communauté en résorbant le chômage et en améliorant les niveaux de vie locaux grâce à l’entrepreneuriat rentrant bien-entendu dans le cadre de la Prospérité Partagée par Agribusiness». De souligne que celles et ceux qui se distingueraient bénéficieraient d’un accompagnement en semences, en outils, en capital de la part de la Société PHC pour démarrer leurs propres activités car, PHC sera elle-même acheteuse.

Pour sa part, Joël Kambela, Ingénieur Agronome en charge du projet, a dressé un bilan précis des activités menées :

Installation des pépinières standardisées, formation des femmes aux techniques de semis, repiquage, fertilisation et gestion durable des cultures. Elles reproduisent avec sérieux ces méthodes sur des micro-parcelles en contexte réel. Il a aussi épinglé l’entretien, la lutte contre les ravageurs biologiques, et les bonnes pratiques post-récolte.

« Nous observons une application rigoureuse en phase pratique, preuve de leur motivation et de leur capacité à transformer cette formation en projet agricole viable », a-t-il renchéri.

Esther, une participante active à ce programme confirme :

« Nous ne connaissions pas ces techniques. Aujourd’hui, je peux réaliser ma propre pépinière et produire des légumes de qualité. Je veux maintenant vendre et subvenir aux besoins de ma famille dignement. Pendant ce temps, Marie, pleine de reconnaissance stipule :

« Grâce à cette formation, nous ne sommes plus dépendantes. Nous voulons que PHC continue à nous soutenir jusqu’à ce que nous soyons totalement autonomes, avec un vrai projet entrepreneurial. »

Le ton des témoignages est clair : les participantes affirment haut et fort la portée transformative de l’initiative, qu’elles voient comme un levier de changement économique et social durable grâce à la capacité manageriale de la Directrice Générale Monique Gieskes qui tient à la pérennisation de la Prospérité Partagée par Agrobusiness.

PHC, plus qu’un producteur, un allié de développement

Caleb Doote Angenda

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