Haut-Uélé-Sénatoriales/Joseph Ilunga Nanga Candidat Numéro 27 plaide pour une représentation forte et une défense des intérêts de la province

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Haut-Uélé-Sénatoriales/Joseph Ilunga Nanga Candidat Numéro 27 plaide pour une représentation forte et une défense des intérêts de la province

La province du Haut-Uélé ouvre une nouvelle page avec ces nouvelles joutes électorales partant du décembre 2023. Les élections sénatoriales pointent à l’horizon à travers toutes les 26 provinces qui composent la RDC. Le Haut-Uélé n’est pas en reste. Actuellement, avec les élections indirectes, toutes les provinces bougent au rythme du scrutin de Gouverneur et Vice-gouverneur ainsi que sénatorial.

En province du Haut-Uélé, Joseph Ilunga Nanga est plus que déterminé de déplacer les montagnes. Orientale Infos a pénétré son projet de société et en publie l’économie en toute synthèse :

Le Sénat remplit plusieurs fonctions que nous voudrions présenter sommairement dans les développements qui suivent :
Le Sénat, symbole de la stabilité et de la continuité des institutions de la République,
La Constitution a délibérément voulu que ce soit le Président du Sénat, et non celui de l’Assemblée nationale, qui assure l’intérim en cas de vacance aux fonctions du Président de la République. Ainsi, en dépit de sa préséance évidente, le Président de l’Assemblée nationale est supplanté par celui du Sénat pour l’exercice de l’intérim de la plus haute fonction de la République.
Ce choix du Constituant s’inscrit dans la tradition romaine où le Sénat était l’institution pérenne, à côté des magistrats qui avaient des mandats limités.
Le Sénat, pilier de la décentralisation et de la libre administration des provinces,
Pami les options fondamentales levées dans notre Constitution, figure le choix clair et non équivoque de délester le Gouvernement central d’une part de ses prérogatives pour les redistribuer aux entités locales ainsi qu’aux provinces à travers le mécanisme de la décentralisation.
Celle-ci a été conçu comme un moteur devant impulser le développement à la base, aux niveaux local et provincial.
En rapprochant ainsi les institutions des administrés, le Constituant a voulu mettre en place un mode de fonctionnement qui associe davantage les populations et accroît la redevabilité des gouvernants envers celle-ci.
Cependant, l’efficacité des politiques publiques mises en place dans le cadre de la décentralisation est fonction de moyens et des ressources que les entités administratives décentralisées sont capables de mobiliser.
Ainsi sans ressources suffisantes, la décentralisation risque de se transformer en cauchemar pour les populations qui se retrouveront abandonnées à leur triste sort. Il ne faut donc pas que la décentralisation rime avec abandon.
Ce n’est pas en vain que le Constituant, en instituant les entités territoriales décentralisées telles qu’énumérées à l’article 3 de la Constitution, a également pris soin de préciser que ces entités « jouissent de la libre administration et de l’autonomie de la gestion de leurs ressources économiques, humaines, financières et techniques. »
C’est dire que la disponibilité des ressources est essentielles pour la viabilité de chaque entité.
En tant qu’autorité budgétaire et pouvoir de contrôle du Gouvernement central, le Sénat doit veiller à ce que les ressources prévues pour les Provinces dans le budget national leur soit effectivement allouées.
Je m’engage, à cet effet, si l’Auguste Assemblée jette sur moi son dévolu en tant que Sénateur de la Province du Haut-Uélé, à travailler pour que toutes les ressources qui sont les siennes dans le budget national lui soient effectivement allouées.

Je voudrais ici énumérer quelques-unes desdites ressources que la Province peine à mobiliser lorsqu’elle n’en est pas tout simplement privée:

la rétrocession des 40% des recettes à caractère national est sans nul doute la ressource la plus emblématique qui échappe à la Province et conduit à un impact négatif pour son fonctionnement et la mise en œuvre de son plan de développement.

Je crois qu’il est de la responsabilité du Sénateur de trouver les meilleures formules qui permettent au pouvoir central de se conformer à la Constitution en accordant aux entités la retenue à la source. A cet effet, des ressources à caractère national pourrait être confiée aux provinces sous forme de facilité aux entreprises qui y produisent pour inciter celles-ci à investir dans les travaux publics.

le versement irrégulier de la dotation de l’Assemblée provinciale constitue une autre question handicapante pour le fonctionnement harmonieux des institutions provinciales ;

la libération hypothétique des fonds d’investissements alloués à la province dans le Budget du Gouvernement de la République a pour effet d’obliger la Province à engager des dépenses additionnelles pour des besoins dont la prise en charge devrait en principe revenir au pouvoir central. C’est, notamment, le cas de la prise en charge des routes d’intérêt national, la construction des édifices publics tels que les prisons, la réhabilitation des bâtiments devant abriter les Services déconcentrés. Cette question est d’autant plus préoccupante que le processus de remboursement des fonds exposés par la Province est souvent sans succès.
En obtenant vos suffrages, je m’attacherai à porter ces questions devant les instances gouvernementales nationales pour accroître les ressources de la Province du Haut-Uélé et la doter de moyens nécessaires à la réalisation de sa politique.
Je suis également convaincu que les entités administratives décentralisée se porteraient mieux et disposeraient davantage de ressources si elles s’engageaient dans le développement des entreprises industrielles et commerciales.
Il faut donc encourager ces entités à disposer d’un portefeuille d’entreprises qui leur permettront de réaliser leurs objectifs.
Le Sénat, cadre de plaidoyer en faveur de la province,
En tant que représentant de la Province, le Sénateur est appelé à jouer un rôle de défenseur des intérêts de celle-ci auprès des instances nationales pour obtenir l’exécution des prérogatives qui relèvent exclusivement du pouvoir central en vertu de la Constitution.
A titre illustratif, il y a lieu de relever que la sécurité intérieure et extérieure ainsi que la défense nationale sont des questions qui échappent totalement à la compétence de la Province, mais qui sont et doivent totalement être prises en charge par le pouvoir central.
Dans ce cadre et pour ce qui concerne la Province du Haut-Uélé, l’épineuse problématique du phénomène « Mbororo » est une question qui doit mobiliser le pouvoir central pour son règlement rapide afin d’en limiter les conséquences néfastes.
Cette menace sournoise et insidieuse mine la sécurité de la Province et expose chaque jour nos compatriotes à des périls et dommages inadmissibles.
Les enlèvements des jeunes aux fins d’enrôlement forcé dans les groupes armés, la destruction des produits de nos champs, la perte des récoltes obtenues par un dur labeur, les intrusions impromptues troublant la jouissance de paisibles propriétaires, les menaces physiques allant parfois jusqu’à causer mort d’homme, le spectacle effrayant d’hommes armés surgissant en plein forêt, la psychose et le sentiment d’insécurité dans lequel nos populations sont obligés de vivre sur leurs propres terres et dans leur pays ne peuvent plus durer.
Le phénomène « Mbororo » ne devrait plus être un sujet tabou. Il ne peut pas non plus susciter indifférence et impuissance comme si l’Etat ne pouvait le régler.
Je m’engage, à la faveur de la confiance que je sollicite de l’Auguste Assemblée, à œuvrer avec le pouvoir central pour que nos campagnes et villages ne soient plus de zones de non droit, des jungles livrés à la merci des « Mbororos ».
Il nous faut redonner à nos campagnes la quiétude et la sécurité qu’elles ont toujours eu.
Pour cela, j’encouragerai les gouvernants tant au niveau national que provincial à prendre des mesures concrètes pour le recensement des « Mbororos », leur cantonnement, la cartographie de leurs communautés et même l’obligation pour l’Etat d’indemniser les personnes qui viendraient à être victimes de leurs exactions.
Le Sénat, autorité de contrôle des entreprises et services publics,
En tant que chambre parlementaire, le Sénat dispose du pouvoir de contrôle des services publics concurremment avec l’Assemblée nationale.
Je pense que ce pouvoir de portée nationale devra d’abord s’exercer sur les entreprises et services publics de l’Etat situés dans la Province du Haut-Uélé.

Il est donc de la responsabilité des Sénateurs de la Province du Haut-Uélé de veiller au fonctionnement harmonieux des entreprises telle que la Société Ministère de Kilo-Moto, SOKIMO SA, qui malheureusement est devenue un canard boiteux en dépit d’immenses actifs dont elle dispose.
Pourquoi une telle entreprise peut elle être réduite à une situation de quasi faillite alors même qu’elle dispose de gisements tant convoités comme les mines de Moku, Wanga et bien d’autres.
Que font les animateurs de cette société pour valoriser ces actifs et enclencher un cercle vertueux qui conduise à la production des richesses et donner de l’emploi à nos population et ainsi briser le cycle de la pauvreté.
En devenant Sénateur de la Province du Haut-Uélé avec les suffrages des Honorables Députés provinciaux, je m’engage à veiller particulièrement sur la gestion de la SOKIMO SA pour en faire une entreprise prospère et bénéfique pour les populations du Haut-Uélé.
Il en est de même des infrastructures stratégiques tels que le chemin de fer pour lesquelles la société Les Chemin de Fer des Uele, CFU, mérite une attention particulière en vue de sa remise en état.

Il appartient à l’Auguste Assemblée provinciale ainsi qu’au Gouvernement provincial de définir les questions d’intérêt provincial pour lesquelles tous nous devons travailler.
Je m’engage, en définitive, à m’inscrire dans la réalisation des objectifs détaillés ci-haut si l’Auguste Assemblée m’accorde ses suffrages en me confiant la responsabilité de représenter notre Province du Haut-Uélé au Sénat.
Je suis convaincu que le Sénateur n’est pas un adversaire des autorités provinciales.
Le Sénateur n’est dans son rôle lorsque qu’il dépense toute son énergie et son temps à contester et à combattre le pouvoir provincial.
Ce n’est pas le rôle que la Constitution lui confie.
Le rôle et la responsabilité de contrôler le pouvoir provincial sont dévolus à l’Auguste Assemblée provinciale qui l’exerce conformément à la Constitution et aux lois de la République.
Puissions-nous lancer un nouveau cycle empreint de respect mutuel, de complémentarité et de solidarité pour que le Sénat se tienne à côté des institutions provinciales, les conseille, les inspire afin de travailler en synergie, dans la concorde et l’harmonie pour le développement de la Province du Haut-Uélé.
Je reste convaincu qu’ensemble nous pouvons y arriver et qu’en votant en ma faveur de ma modeste personne, vous aurez contribué à l’avènement de cette période radieuse et merveilleuse pour notre Province.

Joseph NANGA ILUNGA
Candidat Sénateur N°27

Propos recueillis par Orientale Infos.

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