Honorables Députés provinciaux, faisons une introspection : Tribune de Denis Ekongo
Chers députés provinciaux, l’histoire nous aide à connaître le passé, comprendre le présent et mieux préparer l’avenir.
Ne vous focalisez pas seulement sur le programme que va présenter chaque candidat, aucun d’entre eux ne peut prétendre avoir élaboré seul son programme , je dis aucun candidat , tous ces programmes qui seront mis à votre disposition sont des fruits de laboratoire de chaque candidat ; ces programmes qui ne sont beaux que sur papier , alors qu’en essayant de passer en revue les programmes des différents Gouverneurs élus qui se sont succédés depuis 2006, aucun de ces programmes n’a été réalisé même à 5%, y compris celui de Bamanisa considéré par les uns à tort ou à raison comme le meilleur Gouverneur depuis 2006.
C’est à présent le moment de nous poser les 2 questions à savoir : qui est qui réellement ? qui a fait quoi? Ces 2 petites question vous permettront de comprendre chaque candidat et sa vraie motivation comme candidat Gouverneur.
Ce qui attire mon attention aujourd’hui, c’est le poids de la propagande qui curieusement est plus insidieux et plus efficace que par le passé, parce que chaque candidat se réveille avec une seule idée en tête << être élu gouverneur de la Tshopo à tout prix>>.
Sans se poser la question : comment sommes-nous arrivés aux élections des gouverneurs et vice-gouverneurs ?
Pour répondre à cette question, il faut forcément remonter l’histoire, rien ne peut se comprendre sans un retour vers le passé, surtout à cette période pré-électorale où la propagande consiste à séduire les élus provinciaux et parfois même à les désorienter des objectifs nobles qu’ils se sont assignés pour la relève de la Tshopo .
Comment sommes-nous arrivés là ?
N’est-ce pas les bons amis sont reconnus durant les moments difficiles ?
Si et seulement si nous pouvons nous rappeler du calvaire connu, si nous pouvons nous souvenir de recours à la force que faisait le gouvernement provincial sortant et ceux qui ont été des victimes, lorsque nos élus étaient impayés pendant plusieurs mois, menacés et arrêtés comme des gens ordinaires, jetés à la prison avec des habits déchiquetés devant tout le peuple Tshopolais malgré leurs immunités parlementaires.
Le bureau de l’Assemblée provinciale était clochardisé au point de manquer
même les petits moyens pour son fonctionnement et n’était pas loin de sa chute ;
Pendant cette période, qui de ces candidats était venu à votre rescousse ? Qui était à vos côtés ?
Pour comprendre d’où nous venons ? où en sommes-nous ? et où allons-nous? un œil dans le rétroviseur est nécessaire, car ce coup de regard est absolument indispensable pour avoir une idée sur l’avenir de la Tshopo.
Comme beaucoup pensent que la lutte est finie, moi je pense au contraire que nous y sommes pleinement d’ailleurs et que tout peut basculer maintenant pour nous ramener vers un passé plus sombre.
Soki Mwana aziki moto, akobanga ata putulu ya pamba dit-on en lingala.
Bouti ko Zika moto, soki bozongisi Maboko na moto, étali bino.
Une seule candidature est à même de remettre l’harmonie entre nos deux institutions et d’amorcer le décollage proprement dit de la Tshopo, elle s’appelle Madeleine NIKOMBA ; sa réélection est une assurance pour la continuité de ses actions et nous éviter les évènements tragiques que nous venons de connaître.
Votre avenir politique en dépend.
Propos recueillis par la rédaction
