Kisangani / Rebondissement dans le dossier usage abusif du Complexe sportif de Kisangani Hawaï, les tennismans signent une pétition contre la Bralima
Lundi 24 janvier 2022, une trentaine de tennismans et tenniswimans réunis au sein de l’Entente Urbaine de Lawn Tennis de Kisangani, Eutekis en sigle, ont exprimé leur ras-le-bol contre la Bralima à travers la signature d’une pétition dont la teneur était également signifiée au Gouverneur intérimaire de la Tshopo.

La Bralima est reprochée de spoliation de ce cercle, en y installant ses bistrots, restaurants et autres activités de loisirs au mépris des clauses du contrat qui la lie avec la province à travers la Division provinciale des Sports et l’Entente Urbaine de Tennis dans le soucis entre autre de protéger ce patrimoine et de maintenir le cap dans le déroulement des activités sportives de Tennis dans la ville de Kisangani Chef-lieu de la province de la Tshopo.

Les pétitionnaires ont affirmé que la Bralima se détourne de plus en plus de l’Eutekis et n’a plus aucun impact sur la jeunesse sportive de cette discipline. Alors que l’article 04 du contrat interdit la vente d’alcool à ce lieu hautement sportif, Bralima, elle, en fait priorité des priorités, jusqu’à élargir ses sentiments jusqu’à la vente et la consommation des haschisch (chanvre), pourtant prohibés pour les sportifs ; La pollution acoustique, la transformation de ce lieu sportif en un atelier de soudure et en maison de tolérance ; La confiscation des installations sanitaires par une cliente sous-logée par la même Bralima, autant de maux déplorés par cette catégorie de sportifs en ville de Kisangani.
Eu égard à toutes ces déviations, il a été demandé à l’autorité provinciale de pousser sa cliente qu’est la Bralima à libérer cet espace, afin de permettre aux tennismans et tenniswimans de poursuivre paisiblement leurs pratiques sportives telles que recommandées par les textes qui régissent le Tennis, car, faute de ne pas le faire, ils passeront à une vitesse de croisière pour faire respecter leurs droits conformément aux lois de la république.
Signalons ici que, dans une correspondance signée par le Chef de Division Justin Basumukangi Kpongo b’ebaba adressée au Chef de Bureau Urbain des Sports et Loisirs, parvenue à Orientale Infos depuis un certain 08 février 2021, il a été rappelé que les prescrits du contrat initial, spécialement à son article 05, stipulent que le locataire prendra en charge les travaux d’entretien de toute la concession, tandis que toutes les modifications ou ajouts structurels ne pourront s’exécuter qu’avec accord du bailleur. Malheureusement, la sous-logée de la Bralima dit ne pas être prête d’écouter qui que ce soit en dehors de la Bralima et continue d’opérer autant d’ajouts qu’elle veut en y érigeant des buvettes et des paillotes non seulement au mépris des textes qui régissent cette discipline d’aisance qu’est le Tennis, mais aussi, en piétinant l’article 05 du contrat qui lie la Bralima, dont elle dépend, à sa locataire qu’est la province de la Tshopo. Une anarchie de trop qui ne peut passer que devant les néophytes, pas aux initiés comme les membres de Eutekis, a lâché un tennisman courroucé.
Avec ses 8 terrains qui, jadis, servaient d’asile pour les malfaiteurs qui menaçaient la quiétude sociale et qui s’en prenaient aux jeunes filles, en signant ce contrat dans un esprit gagnant-gagnant, l’idée était que la Bralima pourrait occuper certains terrains en y érigeant ses activités commerciales sans déranger le déroulement des activités sportives de Tennis et à contrepartie, elle se chargera de travaux d’assainissement, de dotation de l’Eutekis en équipements, etc. Chose qui n’existe que sur du papier blanc, car, aux jours actuels, cet espace est comparable à un terrain footballistique de fortune dans une bidonville. Des herbes poussent comme des champignons, les préservatifs usés ramassés sur le terrain et aux coins de terrains, absence d’équipements pour les jeunes etc.
Il est temps de voir et de faire autrement.
Dossier à suivre.
MM.